Rappelons qu’en Région bruxelloise, le néerlandais comme deuxième langue (après le français) est obligatoire dans toutes les écoles francophones, dans les communes à facilité ou proches de la frontière linguistique. Alors qu’en Wallonie, la deuxième langue peut être le néerlandais, l’allemand ou l’anglais.
Jusqu’alors, cette obligation en Région bruxelloise permettait au néerlandais « de garder la première place des choix en début de secondaire sur l’ensemble des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. ». Les chiffres 2021-2022 publiés par l’administration révèlent un « basculement symbolique » : 127 376 élèves ont choisi l’anglais comme premier choix, alors qu’ils n’étaient que 123 618 à choisir le néerlandais (dont près de 62 000 élèves scolarisés à Bruxelles où ce choix est obligatoire).
En Wallonie, le nombre d’élèves choisissant le néerlandais comme première langue moderne est passé de 36% à 32%. Selon, La Libre, la tendance pourrait encore s’accentuer.
Dans les écoles maternelles et primaires, l’apprentissage de l’anglais est aussi en augmentation.
Faut-il imposer que la première langue moderne de tous les élèves soit une des langues nationales ? Le débat sur la question devrait bientôt être posé selon Carole Désir (Ministre de l’Education).
En attendant, dès la prochaine année scolaire en Wallonie, une première langue moderne sera déjà enseignée à partir de la 3e primaire. De quoi accentuer le basculement ? S’interroge La Libre…
Source : La Libre – 29/08/2022